Samedi 10 septembre : une arrivée en ordre dispersé.
3 itinéraires différents pour parvenir aux « Terrasses du Lac » :
*Marcella et Jacques arrivent de l’île de Ré
Catherine, « our Queen », depuis que nous apprenons que son grand-père était anglais, ce qui explique son émotion au décès récent de Queen Elisabeth II, et Alain le Rescapé (de sa cruralgie handicapante) viennent de Paladru . Ils passent par l’Ardèche, portant avec eux le Graal du club : le vélo de Mario, bien enveloppé, calé, et accompagné de demandes précises : prendre doucement les virages ou ne le toucher sous aucun prétexte. Et ils profitent du chemin pour flâner au marché d’Aubenas
*Marie-Claire, Francis et Alain Pilat arrivent de Drumettaz par St Etienne.
Arrivés dès 12H30 à destination, après le choc visuel du lac à un niveau anormalement bas, et après pique-nique rapide dans un vent frais, ils grimpent sur le vélo, pour un « grand tour de lac » de 45 km et 500m de D+.
Bonheur pour Francis et M. Claire de retrouver ces paysages, parcourus déjà avec le club en 2018, d’une grande beauté, et ces petits hameaux où chante la pierre. Pour les 6 autres, la découverte sera totale, et pour Alain, les arrêts photos fréquents.
*Mario, lui, n’arrivera que demain, d’Avignon. Son heure d’arrivée, en cet instant, reste un mystère.
Pour l’heure, nous découvrons nos petits chalets. A 4 il faudra s’y serrer un peu.
dimanche 11/09 : au « col des 3 sœurs »
Dans les temps anciens, quand les hivers étaient rigoureux, 3 sœurs de La Panouse se rendirent au bal à La Villedieu, à pied bien sûr sur des petits chemins de traverse. Et sur le chemin du retour, en pleine nuit elles furent surprises par une tourmente de neige, comme il y en avait tant sur la Margeride. Au matin, les gars du village, partis à leur recherche, les trouvèrent mortes sous un épais manteau blanc. Mais on dit aussi qu’elles furent dévorées par les loups. La bête du Gévaudan, ça a existé !!!
Et c’est là que commence notre séjour, dans la fraicheur et le brouillard épais de ce matin. Est-il à l’origine d’un démarrage bien lent du chalet 3 ? Mais quel beau parcours ensuite !
Chemin faisant, une église arrête de loin le regard par son imposant clocher-peigne, celle de St Jean de Fouillouse. Elle date du XIIIème siècle. L’intérieur de cette toute petite église est une merveille d’architecture avec ses voûtes en plein cintre.
Un Mystère non résolu nous attend.
Nous ne pouvons certes pas passer inaperçus dans cette région où les vaches sont bien plus nombreuses que les habitants. A l’entrée du village, une dame, en nous voyant aller vers l’église, prend sa voiture et arrive juste après nous. Nous échangeons quelques instants avant d’entrer dans l’édifice, et quand nous repartons, elle repart aussi. Mystère !
Nous la retrouvons devant chez elle, quelques instants plus tard. Elle sort juste de sa voiture. La route prévue étant barrée nous lui demandons une nouvelle direction, celle du Villeret et nous repartons. Surprise ! Au Villeret, une dame sur la route téléphone et annonce : « Ils sont là, ils passent juste devant moi ! » On est donc suivis, à la trace !
Certains louent la gentillesse d’une habitante qui a eu peur que l’on se perde, je penche plutôt, dans ce pays isolé, pour la méfiance de l’étranger qui s’arrête dans le cimetière, dans l’église, et dont on s’assure qu’il a bien quitté le territoire !
Le détour pour cause de route barrée nous rallonge de 15 km. Nous traversons une première fois Grandrieu, petite ville, située sur un éperon rocheux, bien animée ce jour de marché. Les routes, ici n’en finissent pas de monter et de descendre. Mais quel bonheur de paysage qu’Alain immortalise avec son appareil. Le résultat promet d’être magique.
Aujourd’hui, le Col des 3 Sœurs s’appellera : « col des 3 rescapés ». Seuls Alain, Francis et M. Claire y parviennent. Catherine et Alain se sont arrêtés au col de la Croix de Bor, Jacques et Marcella, craintive de sa batterie, nous attendent un peu plus bas pour le pique-nique commun.
La fameuse route barrée oblige à repasser par Grandrieu. Le marché achevé, le village semble désert mais le café, lui, est encore ouvert et la souriante Viviane nous accueille chaleureusement.
Belle, très belle descente sur Laval-Atger avant la fort belle remontée sur Fabrèges et son château du XVIIème.
A peine revenu, notre photographe sportif repart, comme il le fera tous les soirs, pour un petit tour supplémentaire. Ce soir un nouveau tour de lac puis un peu de natation en piscine ! Francis, lui, va récupérer Mario à la gare de Langogne, ville toute proche.
Au soir, nous voilà tous autour d’une bonne bouteille de Monthoux apportée par Alain Co. Il nous faut fixer les modalités du départ demain : le départ se fera 9H15 précises cette fois. Acquiescement général !
Nous décernons le trophée du photographe - reporter à Alain qui gagne aussi le prix de la combativité.
lundi 12 septembre
Et ce lendemain : Bingo ! tout le monde est exact au RV.
Alain Co. peut pousser un grand ouf : Mario a récupéré son vélo intact dans son coffre. Il a respecté scrupuleusement les consignes données, et veillé comme la prunelle de ses yeux sur le précieux transport.
Et c’est ainsi qu’aujourd’hui même est fondé l’OM PV : Ordre des Membres du Précieux Vélo, dont Alain Co sera le grand maitre et Catherine l’éminente collaboratrice. Participation des membres : le soin à apporter au dit vélo.
Avant d’entamer le circuit, Alain Le Sportif nous emmène jusqu’à la tour qui se dresse à côté du cimetière. Témoignage de la vie d’autrefois, elle fut remontée pierre par pierre ! Le mur extérieur du cimetière a été entièrement réalisé avec les pierres de toutes les maisons du village.
Souvenir émouvant du vieux village inondé par la construction du barrage.
Aujourd’hui : circuit ardéchois du col du Pendu, deux parcours, et un lieu de RV à midi.
Mais pourquoi ce nom sinistre ? Les légendes divergent : on y aurait trouvé un renard pendu, ou encore mémoire d’un braconnier pendu avec son chien par un méchant seigneur. Encore du mystère.
Très beau circuit jusqu’au Mario’s coffee time. Du café, du VRAI pour Mario qui ne peut boire celui du p’tit déj !
Et c’est là, à Lanarce, que nous quittent Our queen Cath. and Marcella.
En fait, elles couperont le circuit et nous trouveront un lieu de pique-nique près du col de la Chavade, où l’Ardèche prend sa source.
Les 6 autres poursuivent la route et rejoignent St Cirgue-en-Montagne , dans la forêt de sapins.
Coup d’œil aux ruines de la somptueuse abbaye de Mazan (12eme) et de son décor contemporain : « Partage des eaux » à la feuille d’or, une œuvre immense de Felice Varini. Puis commence la belle et longue montée au col de la Chavade.
En redescendant, nous trouvons notre queen Cath et Marcella qui ont déniché un coin pique-nique. Alain, suivi de Jacques courent se tremper dans la fraicheur d’un ru encore en vie. Avant de « savourer » (hum…) le taboulé étouffe-chrétien apporté de Naussac. Les animaux de la forêt, c’est sûr, en apprécieront les restes à leur juste valeur.
Nous remontons tous ensemble au col du Pendu.
Partout les cueilleurs de champignons s’affairent. Il parait que l’année est fort généreuse en cèpes.
Puis longue descente rapide sur la petite commune de St Etienne de Lugdares dans la petite vallée du Masméjean qui coule au pied du village. Coup d’œil dans l’église et ses œuvres contemporaines.
Après cette grande balade ardéchoise, nous regagnons la Lozère à Luc, et en loupant le circuit prévu, regagnons Langogne en direct.
Et pendant qu’Alain le Sportif se rajoute 40 km et 600 m de D+ avant de finir à la piscine, Francis va se plonger lui dans le Lac de Naussac.
18H15 sonne l’heure pour toutes et tous de l’apéro et des projets pour demain.
mardi 13 septembre
En langage trivial : Les girls d’un côté, les mecs de l’autre. Les 5 garçons ont privilégié le « Tour de l’Allier » malgré le temps fort venteux.
Les filles elles, vont au marché, sur les conseils d’Alain le Sportif.
Rendez-vous est donné pour tous pour le pique-nique, à midi, au château de Joncherette.
Pour tout le monde : le vent, fort généreux aujourd’hui.
Côté filles : plus de marché aujourd’hui, celui du mardi n’existe qu’en juillet et en aout, touristes obligent.
Alors ce sera une longue visite de l’église St Gervais et St Protais, une église romane du XIIème, dotée d’un magnifique portail en gothique flamboyant (XVème). « Perle architecturale du Gévaudan » dit-on de cette église
A l’entrée, une chapelle semi enterrée est dédiée à Notre Dame de Tout-Pouvoir, une vierge noire.
Quelques instants pour admirer des reliquaires somptueux, dont celui des 2 deux Saints et les statues du XVIIIème
Trois bougies de plus brûleront à notre départ, petites flammes éphémères et dansantes, comme toute vie, qui livre au monde son étincelle de lumière.
11H30 , toutes trois en selle pour rejoindre les garçons. Direction les ruines du château.
Au passage visite du tout petit village de Fontanes, maintenant rattaché à Naussac.
La descente jusqu’à l’Allier qui s’enfonce dans une vallée étroite, est impressionnante, désertique et sinueuse en traversant une vaste forêt. Catherine ne semble pas rassurée par cette petite route tortueuse qui n’en finit pas.
Elle respire quand enfin en bas, on passe la voie ferrée et l’Allier. L’ancienne gare de Jonchères qui a servi 29 ans seulement témoigne de la présence autrefois d’une population de quelques centaines d’habitants, maintenant disparue.
Les ruines du vieux château du XIème nous surplombent, sur leur éperon rocheux. On les atteints après une « raidasse » de moins d’1 km. Et nous voilà dans la Haute-Loire.
L’historique mouvementée du château fait l’objet d’une longue explication, mais en une sorte de faux gothique ce qui en rend la lecture difficile. Dommage ! Comme tout château médiéval, son histoire jusqu’à maintenant fut mouvementée. Les ruines , proie des herbes folles et des arbustes sont innaccesibles
Les garçons ne tardent pas à arriver.
Pour eux, le parcours ne fut que montées dans le vent. Les descentes, ils ne s’en rappellent pas !
Alain le sportif nous propose de rentrer par Pradelles au label des plus beaux villages de France.
Et c’est une dernière belle et longue côte qui nous attend. Jacques, à cette heure n’aime plus du tout les côtes, surtout celle-là, qui n’en finit pas et s’ajoute à toutes celles du matin.
Enfin, nous y sommes : arrêt au bar du Musée, essentiellement fréquenté par les marcheurs du chemin de Stevenson. Mais Alain le Sportif, est déjà loin, envolé vers d’autres montées et d’autres découvertes.
Les 7 autres rentrent en rang dispersé, 2 messieurs d’abord, puis les 3 filles, tous dans l’enfer de la route nationale qui rejoint Mende au Puy, Jacques et Mario, eux, ont pris une petite route douce. Quels bienheureux !
Et pendant l’apéro saucisson, grande valse des météos consultées, comme toujours toutes différentes, comme souvent, pour prévoir le temps de demain
Alors partira, partira pas? La nuit seule peut arranger le ciel de l’aube.
Et mercredi 14 septembre :
Partira !
Le jour, couvé par la douceur de la nuit, s’annonce clément.
Premier sur la ligne du départ : Alain Le Sportif
Un peu plus tard Alain le Réparé, Francis, Jacques et Marie-Claire. Même chemin, vers le lac de cratère volcanique d’Issarles, en Ardèche.
Mais le quatuor en prenant le temps d’une pause-café à Lanarce apprend que son sportif préféré file sur sa lancée matinale sur le Mt Gerbier de Jonc à la recherche de la vraie source de la Loire. ( Il y en a plusieurs !)
Très beau parcours.
Partout les ramasseurs de champignons s’activent.
Vers St Cirgues, une voiture expose son coffre ouvert plein de cagettes débordantes de cèpes.
J’ai presqu’une nausée de cette prédation-pillage de la nature.
Partira pas : malgré le ciel clément : Catherine, Marcella, Mario « le récent vendangeur cassé par un dos endolori ».
Après une balade à Langogne, le trio motorisé nous rejoint au lac d’Issarles pour partager un petit restau sympa. Même qu’Alain Co, certainement en manque de Savoie, se commande une tartiflette. Alain le sportif n’est pas là, Il a crevé.
Le quatuor repart, ragaillardi par le bon repas.
Mais à Coucourles, voilà un panneau que l’on n’aime pas, mais pas du tout, trouver : « route barrée ». C’est si l’on en croit les dire près de 20 km supplémentaires. On tente le diable !
Tentative délicate mais réussie pour le franchissement.
Les travailleurs dans leurs engins énormes refont le pont. Ils acceptent de nous laisser passer sur moins de 50 cm de large. Mais pour éviter de revenir par l’enfer de la nationale, les 4 optent de repasser par Lesperon. Petite route chaotique mais qui a l’avantage de descendre vite. Bonheur appréciable quand on a l’impression d’avoir grimpé toute la journée.
Alain le sportif, qui s’est attardé pour réparer de sa roue, ne tente pas, lui, le diable des travaux publics et suit fidèlement la déviation qui le rallonge effectivement de plus d’une quinzaine de km, avec en prime une grosse montée. Alors, quand les pédales -même d’Alain- ont assez tourné, il vaut mieux opter pour le plus court : il opte alors pour une descente en direct au milieu des camions qui foncent sur la fameuse nationale.
Ce soir Marcella, en verve, nous raconte blagues sur blagues pour nous faire patienter le dessert que la serveuse « distributrice de sourires » a oublié de nous apporter !
jeudi 15 septembre
Forêt de Mercoire au menu pédalant du jour.
Avant d’entrer dans le vaste domaine forestier petit arrêt pour les plus curieux, au Choisinet, tout petit hameau de quelques âmes, pour admirer les ruines de l’ancien château construit entre le XIIIème et XVIIème siècle, remodelé en un vaste orphelinat, puis abandonné au début du XXème Tout a brûlé.
Puis ce sera la longue traversée de la forêt où comme chaque jour, les pilleurs de champignons sont dans tous les coins. En veux-tu ? En voilà ! Il y en a visiblement des tonnes quand on voit les coffres des voitures remplis. Plus sympathiques, les nombreux marcheurs du chemin de Stevenson, bâton en main et sourire aux lèvres.
Nous passons par Espradels, minuscule hameau de Luc. Mais de là, pour atteindre Cheylard Lévêque, pas d’échappatoire possible, une minuscule route y grimpe allègement : 17% ! La pente est rude et quelques grincements de dents et de moral se font fort entendre !
Belle récompense que le petit village de Cheylard l’Evêque, un petit paradis de tranquillité où l’hiver doit imposer un vrai isolement. Stevenson y fit halte avec son ânesse. Et le petit village est toujours une halte incontournable pour les marcheurs qui passent sur ses traces.
Nous sommes là au cœur de la région où se manifesta de 1764 à 1767 la terrible de bête du Gévaudan qui déchiqueta tant de jeunes bergers et bergères et même des moins jeunes (300 ?), qui résista à tant de battues et même aux campagnes des dragons du Roi. Qui fut elle ? Le « bras droit de Dieu » déclara l’évêque, un loup plus gros que les autres, un loup-cervier, un loup garou, le croisement avec un lion, dirent les habitants terrorisés de ces plateaux battus des vents. Un courageux tua une grosse bête non identifiable en 1767. Le Mystère demeure encore et alimente la légende.
Nous n’avons rien rencontré dans la longue longue traversée montante dans la forêt, à l’ombre des grands fûts qui participent à l’équilibre du monde, et dans les senteurs de champignons, avant la longue longue descente jusqu’aux Chazeaux, hameau de St Frezal d’Albuges. Chasseradès annonce une belle église perchée du XIIème, mais comme toutes celles que nous croisons, elle est fermée, hélas.
Le pique-nique avalé, le café bu, la batterie de Marcella un peu rechargée, et c’est le retour sur Langogne .
Il est encore tôt et Jacques qui rêve d’une omelette aux champignons, s’en va avec Mario courir les bois. Mais les ramasseurs du matin n’en n’ont pas laissé beaucoup !
Alain, lui, repart à Pradelle, redescend au Château Fort, et poursuit par un tour du lac ! Pour lui 125 km et 1700m de D+
Ce soir nous dégustons un petit cochon de lait cuit à la broche. Et, si c’est triste de le voir tourner et tourner sur son fer, c’est diablement bon de le déguster !
vendredi 16 septembre : c’est la quille !
Pour notre dernière journée, deux circuits encore genrés.
Pour les messieurs : le col du Cheval Mort 115 km 1427 m. de D avec 2 belles « bosses »
Pour les dames : 84 km, et la traversée du plateau de Margeride entre Chozeaux et Chateauneuf-de- Randon, un village haut perché, fort beau, où nous apprenons que c’est ici qu’est mort le 13 juillet 1380, loin de sa Bretagne natale, le connétable Bertrand Du Guesclin. Il assiégeait le village occupé par les Anglais pendant la guerre de cent Ans et il aurait bu de l’eau croupie ou trop froide. Sa fière statue domine la place où nous nous reposons avant de redescendre de ce piton, en passant devant la pierre branlante.
Nous nous retrouvons tous ensemble vers Chasserades, dans un champ, en recherche du moindre rayon de soleil pour réchauffer le pique-nique.
Rouler réchauffe, rouler tous ensemble réchauffe encore plus. Nous suivons la vallée du Chapeauroux qui traverse des contrées quelque peu sauvages. Seules les vaches, ou les moutons témoignent partout du pastoralisme des quelques habitants.
Fin de journée, dernier apéro, dernier repas, et tous aux rangements et aux bagages !
Voilà un séjour excellent.
La palme de la sportivité est attribuée à Alain qui a fait près de 11000 m de D+ et 800 km, et qui après avoir roulé avec nous en journée, repartait ensuite pour un bon tour en solo.
Il mérite aussi largement le tire de photographe officiel du groupe.
La palme de la sœur la plus attentionnée du monde est attribuée à Marcella qui a veillé sur son grand frère comme sur la prunelle de ses yeux, sans perdre ses lunettes !
La Palme de gentil organisateur est attribuée à Francis, qui chaque soir, avec constance, distribuait les fiches de parcours du lendemain, que beaucoup oubliaient de prendre ou de regarder.
La Palme du « ressuscité du vélo » est attribuée à Alain Co. qui ne pouvait plus marcher à Roquebrune et qui à Naussac, a merveilleusement roulé.
La Palme de la maitrise de sa batterie est attribuée à Queen Catherine, dont nous louons tous la discrétion et la gentillesse.
La palme de l’étourderie sympathique est attribuée au copain qui a égaré son blouson, puis son coupe- vent, les a retrouvés, puis a perdu un gant blanc , l’a retrouvé , est parti avec un gant rouge et un gant blanc après avoir égaré son gant rouge, retrouvé au retour, qui a embarqué les lunettes de vue d’Alain, se demandant un matin pourquoi il y avait 2 paires de lunettes sur son étagère, mais qui a oublié de poser les siennes en partant rouler ! Super champion notre copain !
Samedi 17 : Bye Bye Naussac !
Dimanche 18 : Naussac suite
Trois d’entre nous avons prolongé le séjour vélo en participant à la rando du Nivolet. Alain le Sportif est même parti du Viviers du lac en vélo,a rejoint St Alban par St Saturnin et s’est inscrit ensuite au 100km 1525 m de D+
M. Claire et Francis se sont contentés des 72km et presque 1000m de D+
Vélo, quand tu nous tiens !