Le Vercors Drômois

C’était ce jeudi 23 juin.

Sur l’invitation de Georges, qui avait, comme à l’accoutumée, tout bien prévu, même le beau temps, 20 CéCéTistes, dont Frédéric, revenu sur le vélo, se regroupaient, à 6H45 pour partir à Pont-en Royans.

Même pas peur d’un réveil matinal, même pas peur de la canicule !

Il ne manquait qu’un chose : un peu de voix claire à Georges victime d’une laryngite depuis la veille, qui forçait un filet de voix un peu rauque.

J’étais en voiture, question d’épargner une épaule encore douloureuse. Dans ce cas, rouler tout doux en assumant la fonction de balayeuse de route pour éventuel cycliste en détresse.

Première difficulté du jour, trouver le parking, bien caché, de Pont en Royans. L’étape est franchie.

Départ est donné pour tous. Je m’arrête au sommet de la première bosse. Le groupe s’échelonne. Jacques, notre doyen du jour ferme la marche mais va solidement à son train.

Quand tout le monde est passé, c’est à mon tour de me mettre en route pour assurer ma fonction.

Las, je prends bien la direction du Col de la Machine prévu, mais je m’engage dans la voie de la combe Laval, au lieu de celle des Grands Goulets !

Arrêtée sur une belle portion de route, j’attends naïvement en goutant le silence de la forêt, mais sans voir venir personne. Jacques, notre Monsieur Sécurité m’informe de leur choix de route et me rassure quant au rythme de chacun. Alors je poursuis en solo, profitant doucement de cette belle route bien peu passante, d’où la vue sur la vallée est fort belle.  Je pense qu’elle est plus longue que l’autre route

Et me voilà au col de la Machine.  Au bout d’un autre bon moment de solitude, je poursuis vers le col de Carri, comme prévu. Mais je ne rattrape personne, m’étonnant de la vitesse des copains que j’imagine devant.

Le col Carri conduit sur La Chapelle en Vercors, ce haut lieu dramatique de la Résistance. Mais aujourd’hui, c’est jour de marché et les rues sont bourdonnantes. S’arrêter est impossible. Il me reste à me diriger vers St Martin en Vercors, au restaurant de l’Ancolie qui nous attend.

Tiens, le téléphone, sorti de la zone blanche, se remet en route. Un SMS de Francis m’indique que le groupe est « au pont ». Mais quel pont ? Je n’en n’ai pas vu !

Mais dans le message suivant Georges parle d’un malaise de Francis et m’invite à venir. J’en déduis qu’ils sont retournés à Pont en Royans et me dépêche de faire demi-tour !!!

Mais voilà que le téléphone sonne à nouveau, et Francis, tout en forme, m’indique l’arrivée de tous au col de Carri ! Tout semble normal. Chaleur + effort, le malaise ne semble que vagal !

L’Ancolie a dressé une grande table pour les 19 vaillants cyclistes, qui évoquent la vue époustouflante des Grands Goulets, face au précipice.

 Et pour remettre tout le monde : voici un kir à la châtaigne, une grosse part de lasagnes, une bonne salade verte, un dessert, du café.

Georges n’a pas retrouvé sa voix qui persiste à faiblir, et le ciel, lui s’assombrit.

Voilà même une et deux gouttes. Le ciel est trop gris et menaçant pour que les costauds du club puissent poursuivre vers le col d’Herbouilly.

Pour tout le monde ce sera le circuit plus court, qui redescend en direct sur les gorges de la Bourne.

Les 4 costauds rajoutent une petite excursion à Villard de Lans pour compenser le grand tour.

Pour les autres, belle descente jusqu’au parking avec accueil par une radée qui précipite tout le monde dans les voitures avant même d’avoir pu fixer les vélos sur les porte-vélos !

On aime ces sorties tous ensemble. Celle-là, particulièrement réussie, vaut un très très grand merci à Georges à qui tout le monde souhaite de retrouver au plus vite sa belle voix claire.

Marie Claire

et bravo aux 19 rouleurs du jour : Alain (Guilloud), Bernard, Daniel R, Michel, Christiane et Jacques,  Denis et Agnès, Francis et Francis , Frédéric, Georges, Gilles, jacques Bodin , Jean-Paul (Laloy), Mario, Michèle et Stéphane, Patrick Pépin.

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Prochaine tous ensemble le 2 juillet si le beau temps est avec nous.

Autre nouvelle : notre doyen Georges et Bruno sont allé en reconnaissance pour une nouvelle sortie à la journée en Suisse.

Enfin, notre ami Bruno, de Normandie qui a roulé plusieurs fois avec le club lors de son récent séjour aixois, me demande de transmettre ses meilleures salutations